Dans les ruines d'une abbaye, Op. 2, No. 1 - Eva Lind/Jean Lemaire.lrc

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[00:00.000] 作曲 : Gabriel Fauré
[00:03.148]Seuls, tous deux, ravis, chantants,
[00:05.792]Comme on s'aime;
[00:08.415]Comme on cueille le printemps
[00:11.100]Que Dieu sème.
[00:13.602]Quels rires étincelants
[00:16.530]Dans ces ombres,
[00:19.163]Pleines jadis de fronts blancs,
[00:21.840]De coeurs sombres.
[00:24.754]On est tout frais mariés,
[00:27.328]On s'envoie
[00:29.813]Les charmants cris variés
[00:32.577]De la joie!
[00:35.125]Purs ébas mèlés
[00:36.933]Au vent qui frissonne.
[00:40.664]Gaîté que le noir couvent
[00:43.430]Assaisonne.
[00:46.481]Seuls, tous deux, ravis, chantants,
[00:49.428]Comme on s'aime;
[00:51.894]Comme on cueille le printemps
[00:54.874]Que Dieu sème.
[00:57.355]Quels rires étincelants
[01:00.534]Dans ces ombres,
[01:03.209]Pleines jadis de fronts blancs,
[01:05.935]De coeurs sombres.
[01:09.012]On effeuille des jasmins
[01:11.868]Sur la pierre.
[01:14.433]Où l'abbesse joint les mains,
[01:17.434]En prière.
[01:20.067]On se cherche, on se poursuit,
[01:22.701]On sent croître
[01:25.254]Ton aube, Amour, dans la nuit
[01:28.337]Du vieux cloître.
[01:31.854]On s'en va se becquetant,
[01:34.351]On s'adôre,
[01:37.390]On s'embrasse à chaque instant,
[01:40.269]Puis encore,
[01:43.261]Sous les piliers, les arceaux,
[01:46.281]Et les marbres,
[01:49.116]C'est l'histoire des oiseaux
[01:52.390]Dans les arbres.

文本歌词

作曲 : Gabriel Fauré
Seuls, tous deux, ravis, chantants,
Comme on s'aime;
Comme on cueille le printemps
Que Dieu sème.
Quels rires étincelants
Dans ces ombres,
Pleines jadis de fronts blancs,
De coeurs sombres.
On est tout frais mariés,
On s'envoie
Les charmants cris variés
De la joie!
Purs ébas mèlés
Au vent qui frissonne.
Gaîté que le noir couvent
Assaisonne.
Seuls, tous deux, ravis, chantants,
Comme on s'aime;
Comme on cueille le printemps
Que Dieu sème.
Quels rires étincelants
Dans ces ombres,
Pleines jadis de fronts blancs,
De coeurs sombres.
On effeuille des jasmins
Sur la pierre.
Où l'abbesse joint les mains,
En prière.
On se cherche, on se poursuit,
On sent croître
Ton aube, Amour, dans la nuit
Du vieux cloître.
On s'en va se becquetant,
On s'adôre,
On s'embrasse à chaque instant,
Puis encore,
Sous les piliers, les arceaux,
Et les marbres,
C'est l'histoire des oiseaux
Dans les arbres.